Gone Fishin’

3 avril 2011

Jason, notre proprio, nous a emmené à la pêche il y a de ça deux semaines. Même en s’armant de la patience la plus aiguisée qui soit, impossible de pêcher le moindre poisson.  À vrai dire, en terme d’appât on y est allé à coup de steak de veau. Ceci explique peut-être cela…

J'ai une prise ! Comment ça fonctionne ?

Par contre, en s’y mettant à trois on a quand même réussi à pêcher un éléphant !

Beau poisson

Normand l’Amour – « L’Achigan »

Ghost Protocol

19 mars 2011
Michael Giacchino – « Schifrin and Variations »

Attention, voici venu l’instant où ce blog va se la péter …ou s’autodétruire après 10 secondes, c’est selon.

Après moult fois où le tournage de Mission Impossible 4 (sous-titré Ghost Protocol) nous est passé sous le nez, le Jeudi 3 Mars nous décidâmes de prendre les devants. Ainsi, nous fîmes nos recherches sur Twitter et sommes tombés sur un tweet expliquant que Tom Cruise serait sur Granville Island pour tourner une scène du film. Hop ni une, ni deux, nous v’là à l’heure dans le Skytrain.

Granville Island

Sur les lieux, même si les vigiles nous assurèrent qu’ils ne savaient pas de quel film il s’agissait et que tout le tremblement ne commencerait que sur les coups de 4h du mat’ (sic.), quelques indices ne trompèrent pas :

Paramount

Le tournage avait donc l’air de se préparer non loin d’une galerie de marché couvert, l’occasion pour nous de nous repaitre avant 19h, heure à laquelle on nous a indiqué que la galerie fermerait.
Après avoir été rejoint par deux collègues d’Éducacentre (cf. les épisodes précédents), nous décidâmes d’attendre l’heure fatidique assis à une table.
Scrutant un peu les alentours, nous vîmes qu’un homme regardait une dernière fois le script sur son laptop à la table près de nous. Il portait une casquette Bad Robot.
Aussitôt après, une double-porte s’ouvrit laissant apparaitre de nombreux figurants et… la très belle (même et surtout en vrai) Michelle Monaghan, soudain bientôt rejointe par le petit Tom Cruise et son gorille. Son arrivée fut digne d’un film. On s’est d’ailleurs cru un instant devant Vanilla Sky, tellement il était sur de lui et souriant jusqu’aux oreilles. L’homme à la casquette se releva de son siège et s’en alla, son portable sous le bras. Il s’agissait en fait de Brad Bird, réalisateur du film.

À l’heure prévue, les portes se fermèrent donc et nous fûmes gentiment priés de sortir. Ne s’arrêtant pas à cette formalité, nous essayâmes tout de même de nous faire passer pour des figurants et la supercherie fonctionna. Quatre minutes plus tard, nous étions exclus.

La scène se situait de nuit dans un décor portuaire (les façades des buildings de la rive opposée avaient d’ailleurs été joliment éclairés pour l’occasion). Un drapeau américain et quelques autres vantant un évènement Seattleite avaient été disposés.
On suppose donc que dans le film la scène se passe à Seattle, sur la terrasse d’un café où Ethan Hunt (le personnage joué par Tom Cruise) attend patiemment que sa dulcinée finisse son service (d’infirmière).

Scène Ethan

Nous sommes repartis au bout d’un petit moment, après que Thomas ait salué Michelle de loin qui lui répondit en retour et que nos doigts furent tout bleus.

Vue d'ensemble
Vue d’ensemble du plateau (nous étions tout à gauche)

La dernière image provient d’ailleurs de ce site qui en dit plus long sur la soirée.

*piuuuffff* (bruit de l’autodestruction en fumée)


Rent chez toi

23 février 2011
Deep Purple – « House of Pain » (Live in Basel, Switzerland)

Après deux semaines d’auberge de jeunesse avec petit déjeuner à volonté au quotidien, quelques rencontres furtives mais marquantes et d’autres qui dureront certainement, saupoudré une pincée de « Han mais on trouvera jamais un endroit où faire dodo dans cette ville », voici venu le moment de faire nos valises puisque nous avons (enfin) trouvé un logement. À compter du jeudi 24 Février nous emménagerons à l’Est de la ville. D’abord guidés par la motivation de trouver un appartement où y loger nos deux carcasses nous avons finalement préféré opter pour une collocation dans une maison où nous serons entourés d’anglophones. Côté loyer,  il en coutera $650 par mois à Florent (plus grande chambre de la maison), et quant à moi ce sera $600 par mois, tout compris dans les deux cas (eau, chauffage, internet, machine à laver + sécheuse), exception faite de la nourriture. Plus d’infos (et peut-être même des photos) d’ici quelques temps.

Point pratique : Puisqu’ici beaucoup de choses fonctionnent par accord verbal, nous ne signons pas de bail et pouvons partir quand nous voulons (de préférence à la fin d’un mois). Ah et autre chose pour toi qui nous lit ami lecteur, saches que si tu comptes venir nous rendre visite en contrée canadienne, il est fort probable que nous soyons dans l’incapacité de t’héberger. Mais ne panique pas, nous saurons t’aider à trouver un bon coin pour poser tes fesses.

Gare de VancouverCi-dessus, une photo qui n’a rien à voir

D’autre part, ô joie, ô bonheur, nous ne sommes pas seuls. Oui, on s’est fait des coupains ! D’une part une fille que nous avons rencontré lorsque nous sommes allé chercher notre Numéro d’Assurance Social et que nous avons revu avec son compagnon un peu plus tard dans un bon restau (et franchement, tenir une conversation en anglais, ça commence à devenir possible), mais également des français(es) dans un bar avec qui nous avons gardé contact, ainsi que les retrouvailles avec Pauline une amie que j’ai (c’est toujours Thomas qui écrit là) rencontré lors d’un séjour en colo pendant l’été 2004. D’ailleurs si tu nous lit Pauline I. : BON ANNIVERSAIRE ! Détail inutile, lors de cette soirée nous avons mangé dans un restaurant végétarien (paraît-il un des dix meilleurs du monde) avec des assiettes extra-copieuse et vraiment bonne pour une dizaine de dollars chacun. Et sinon on reste fidèle à notre bon vieux Templeton, le diner où nous avons mangé le premier soir et où nous essayons d’aller régulièrement.

Bien entendu, pas une semaine ne passe sans qu’on évoque le cinéma, puisque quelques jours après notre précédent article nous étions de retour dans une salle où nous avons vu True Grit. Mais le meilleur reste à venir, puisqu’un un gros coup geek se prépare pour vendredi soir…

Tant que j’y pense, si certains d’entre vous continuent à nous envoyer des SMS sur nos numéros français, sachez que c’est désormais inutile puisque nous avons des numéros canadiens depuis une petite semaine. Parce que les SMS et les appels entrants sur ces numéros nous sont également facturés (avec un surcoût quelques peu indécent) à nous pauvres pauvres que nous sommes, nous préférons les garder pour une utilisation locale (pour faire simple, on ne les donne pas). Nos numéros français sont disponibles de façon occasionnelles quand on a le courage d’échanger les cartes SIM.

Y'en a un peu plus, j'vous l'laisse ?Quelques photos de l’auberge de jeunesse où nous avons séjourné du 10 au 24 Février. C’était Shining dans les couloirs !

Couloir Exit
Chambre Hotel


Les deux pieds dans la sloche

8 février 2011
The Wings – « Band On The Run »

Résumé rapide de la semaine écoulée ! L’essentiel des journées se constituent de beaucoup de marche à pied et de métro pour visiter la ville. Montréal se présente globalement comme la ville idéale pour celles et ceux qui veulent vivre à la sauce américaine mais qui ont quelques difficultés avec l’anglais.

Samedi nous sommes allé à la Fête de la Neige, sur l’île Sainte Hélène. Grosse déception, puisqu’il fallait débourser 10$ pour dévaler une simple pente de neige. En gros tu as le droit de payer pour ce que tu peux faire gratuitement quelques miles plus loin. À Thomas d’ajouter « C’est comme si à la Dune du Pyla ils faisaient une Fête du Sable… ». Heureusement, les FlowKonz étaient là pour nous remonter le moral avec leurs reprises qui nous ont incontestablement plues…

Le dernier jour de la semaine (ici c’est le Dimanche, je ne sais pas comment c’est chez vous les Européens) fut pour nous L’Enfer du Dimanche. En effet, le Super Bowl américain tant attendu fit l’évènement. Accompagnant alors nos chums aux Bar Inc., nous assistâmes à la retransmission télévisée. Thomas s’était renseigné au préalable sur les règles du football américain, il lui avait fallu une bonne heure et demi rien que pour s’en imprégner grâce à Wikipédia, heureusement que l’indulgence de l’ambiance nous as permis de brandir de manière effrénée nos mains gonflables géantes à n’importe quel moment. La soirée fut également animée d’un blind test remporté par notre team.

En bref, au cours de la semaine nous aurons appris que quand on te dis « tu es fin », ce n’est pas qu’on te traite de maigre mais que tu es intelligent et/ou aimable, et que la neige à moitié liquide couleur Nesquik, on appelle ça de la sloche (ou de la slush si tu aimes prononcer à l’anglaise).

Au même instant, deux jours plus tard : Babybel, le chat de Seb et Ornella boit avant d’aller se coucher.

Lundi nous avons rencontré une femme d’une extrême gentillesse dont le mari serait une personne influente dans le milieu de l’audiovisuel en Amérique du Nord. Au terme d’un bref entretien, nous lui avons laissé nos CV et espérons avoir des nouvelles assez vite.

Aujourd’hui mardi nous sommes allé voir Montréal depuis le belvédère situé au sommet du Mont-Royal. Vue sympa malgré un froid très intense.

Jump Jump
Panorama

Après notre visite nous avons attendu le bus pendant près de quarante minutes. Las de patienter, Thomas craque et fait de l’autostop d’une façon assez spéciale :

Ce soir direction le cinéma où nous allons voir Black Swan avec Seb pendant qu’Ornella sera à la danse, et demain soir rendez-vous avec un ancien enseignant de l’IUT d’Angoulême que Seb, Thomas et moi-même avons eu en cours lorsque nous y étions.

 

Y'en a un peu plus, j'vous l'laisse ?

Lorsque nous sommes arrivé à Montréal, nos hôtes n’étaient pas au courant de ma présence. Ornella nous a reçu en fin d’après-midi pendant que Sébastien était au travail. Le soir venu, Sébastien est rentré chez lui, a accueillit Thomas pendant que je me cachais dans les toilettes. Lorsque j’en suis sorti, Seb n’a rien vu, trop occupé à faire le fier devant sa télé. Jusqu’à ce qu’il s’aperçoive de ma présence dans la même pièce que lui…