Une journée de route plus tard, et des paupières lourdes, lourdes, lourdes, voici venu l’heure de poser nos valises chez John et sa famille à Pittsburgh, Pennsylvanie, USA. Le compteur de la Macadam Queen a atteint les 6000 km parcouru depuis le début du voyage (et elle en avait déjà une sacrée palanquée avant qu’on parte). Une bête de course j’vous dit.
En à peine 48 heures, John à su faire découvrir sa ville comme personne et j’ai notamment pu assister à une répétition d’un groupe de Pittsburgh, le bien nommé Grand Piano. Pour écouter/télécharger leur première démo, rendez-vous sur leur site.
Et pour les cinéphiles, John m’a emmené sur dans la fameuse Elm Street où a été tourné le célèbre film « Les Griffes de la Nuit » de Wes Craven :
A noter qu’à l’heure où j’écris ces lignes je suis loin, loin, loin de Pittsburgh puisque j’ai fait un crochet par un Montréal métamorphosé par la chaleur de l’Été -et où j’ai d’ailleurs testé le cinéma en IMAX 3D !- avant d’atterrir à Drummondville, sympathique ville québécoise où j’ai rejoint Anthony et Jessy, deux de mes collègues de road trip.
Lesley Gore – « Sunshine, Lollipops And Rainbows »
Non mais tu m’as pris pour où ? Du genre que je vais aller me coller un road trip Canadien sans passer par LA ville ? C’est bien me connaître, puisque ça a faillit arriver, mais en fait non puisque pendant notre périple en direction des Chutes du Niagara nous (Maé et moi -John ayant rejoint sa ville de Pittsburgh aux USA-) nous sommes effectivement arrêté à Toronto. Un arrêt bref de quelques heures qui nous aura cependant permis de découvrir la ville de jour comme de nuit.
Mais comme on est jeunes, comme on est courageux, Maé et moi avons poursuivi la route jusqu’à notre point de chute (BAAAAM, tu l’attendais pas cette vanne là !), histoire de voir les cascades de nuit. Cela ne nous a pourtant pas empêcher de nous lever aux aurores (cinq heures de dodo dans la voiture, tout ça, tout ça) pour assister à ce spectacle grandiose dès les premiers rayons de soleil. Et force est de constater qu’on en a pris plein les mirettes face à ce spectacle absolument grandiose, un truc que je voulais voir depuis tout petit à cause d’un mec bizarre qui a des problèmes avec ses slips. (Oui, je sais, ça fait deux fois que je parle de slip dans deux articles consécutifs. Je vais bien, mais je me soigne.).
Pour infos ces fameuses chutes sont visibles depuis le Canada, mais pas seulement puisque les États-Unis ont aussi une vue délicieuse sur le paysage. Tiens ! « États-Unis » ? Notre ami John n’habiterait-il pas Pittsburgh ? Tu as l’œil lubrique, lecteur, tu as compris ce qui se trame : Nous allons traverser la frontière et, fidèle à nos plans, nous allons rejoindre John en Pennsylvanie dès que nous auront pris le temps de voir les Chutes du côté Américain.
C’est bon, on est bien douché maintenant ? On peut reprendre le volant ? Allez hop, on fait le plein de bouffe et on trace la route. On arrive bientôt ? On arrive bientôt ? On arrive bientôt ?
Pendant que CERTAINS (Nudge, nudge) font de la gonflette en brassant des bonzaïs au fond de leur jardin (Nudge bis), d’autres s’embarquent dans un truc improbable à en faire frémir le slip de Philéas Fog (et c’est là que tu découvres que Philéas n’est pas qu’une sandwicherie de la gare Montparnasse) : Un voyage en automobile. Ah n’en point douter, la lecture de ces lignes a fait pétiller ton imagination, et c’est bien normal. Krrr krrr krrr !
Et c’est donc avec un enthousiasme certain que j’ai embarqué le samedi 18 Juin à bord de la bien-nommée Macadam Queen, une Chevrolet Venture que j’ai renommé dans ma tête pour lui donner du courage. (…) Le concept était donc de se joindre à John (USA), Maé (France), Jessy et Anthony (Québec, le truc à l’Est du Canada là) pour gagner l’Ontario et la bourgade de Combermere où nous attend un chalet en bord de lac loué par les parents de John à notre intention pour un peu moins d’une semaine. Pour infos, j’ai rencontré ces quatre personnes à la Sleeping Lady Farm, ma première (et pour l’instant unique) expérience de Woofing.
Première étape : Le lac Louise. Situé en Alberta, plus précisément dans le parc national de Banff, il s’agit d’un lieux aux couleurs absolument remarquable qui ne peuvent laisser de marbre !
Ensuite retour dans le char pour un marathon de folie où les cinq conducteurs que nous étions tournèrent, afin d’atteindre notre objectif sans trop tarder, les passagers sachant trouver le courage de dormir pendant que le conducteur se dévoue à sa tâche. Lorsque soudain vers trois heure du matin (heure locale), au beau milieu du Saskatchewan, c’est le drame : un groupuscule sectaire de moustiques a décidé de mettre fin à ses jours.
Au terme de 72 heures de routes et d’approximativement 4400 km, après avoir traversé la Colombie Britannique, l’Alberta, Saskatchewan, Manitoba et l’Ontario dans toute sa largueur (je cite John : « Ontario il so -fucking- big!« ) c’est la victoire. Le repos. La paix. La sérénité. La pluie. (Damned.)
L’Ontario c’est comme Center Parc, mais sans les maîtres-nageurs-sauveteurs.
Au terme de quelques jours riches en farniente et promenades en canoë sur le lac, nos deux québécois embarquent le 25 Juin dans un train direction Drumondville, leur fief. QUE DIS-JE : LEUR PATRIE ! Mais pour cela il nous a fallut nous rentre à Ottawa, capitale du pays à deux heures de voitures de Combermere. En bonus, tu as le droit à la seule et unique photo que j’ai prise de cette ville où fait rage le concours de la côte de porc (en plein centre ville, des kilomètres de barbecue : impressionnant), à savoir le Parlement :
Après ça, retour au cottage pour une ultime nuit avant de reprendre la route en direction des impressionnantes Chutes du Niagara : TRULULUUUUU !
Publié par Thomas 
Moins et Moins, ça fait plus ! 