Raiders of the Lost in Translation

14 février 2011

Voilà quelques jours que nous sommes arrivés à Vancouver après un vol de plus de cinq heures trop top-la-classe où on avait de la place pour nos jambes (ouais et ça c’est cooooool) et des écrans tactiles individuels avec lesquels on s’est bien amusé. Bref, une fois n’est pas coutume, on aime ce qu’on fait et ce qu’on vit ici à défaut de vraiment savoir dans quoi on s’est embarqué.

Le peu de la ville que nous avons vu (et pourtant, force est de constater qu’on a déjà crapahuté considérablement) nous fait simultanément penser à une mégalopole US comme Los Angeles et à une asiatique dans le style de Tokyo ou de Shanghai selon les quartiers. Si le pays possède deux langues officielles (l’anglais et le français), on essaye de pratiquer tant bien que mal notre anglais parfois faiblard. La population locale est composée en majorité d’asiatiques, et l’architecture moderne contraste parfois énormément avec les paysages où peuvent s’entremêler nature et urbanisation (mais des fois non…). Nan mais je maintiens qu’une fois arrivé au Nord de l’île  on voit le mont Fuji… Quoi, c’pas ça ?

Fuji like Chinatown

Panorama Vancouver Convention Centre

On crèche actuellement à l’auberge de jeunesse HI Central située au 1025 Granville Street où nous avons rencontré quelques français. On est peut-être pas venu pour ça mais ça permet de se sentir un peu moins seuls et désorientés. Généralement une journée type se compose d’une matinée de recherche d’appartement sur le net, suivie d’une après-midi de marche et de découverte de la ville. Mais hier (dimanche), on a été paresseux donc on est allé voir 127 Hours au cinéma, même si il y en a bien deux autres qu’on ne saurait tarder à aller voir (dont un qui pourrait agacer un ou deux cinéphiles, mais ça ce sera pour un autre article). Ah, j’oubliais, l’ingrédient essentiel d’une journée réussie en Colombie-Britannique, c’est la pluie. Et croyez-moi quand je vous dit que nos journées sont plus que parfaites…

La recherche d’appartement est relativement complexe puisque nous avons un certains nombres d’exigences plus ou moins flexibles, telles que la volonté d’avoir une chambre chacun (l’intimité, tout ça, tout ça). La difficulté vient aussi du fait que les transports en commun traversent trois zones : Pour voyager dans une zone de manière illimité pendant un mois, il faut compter environ $80. Pour s’engager dans deux zones on rajoute une trentaine de dollars, et autant de plus pour trois zones. De fait, nous cherchons un logement dans la zone 1, qui correspond à celle que nous utilisons quotidiennement (l’auberge de jeunesse s’y trouve). Il nous reste encore dix jours pour trouver, après quoi on rejoindra notre copain clochard dans la rue, celui qui nous a soutiré une poignée de cents dès le premier soir en échange de quelques infos sur le tournage de Mission : Impossible – 4 qui se déroule dans le coin.

Concernant le travail, si nous avons quelques pistes plutôt bancales, notre priorité est de trouver un logement donc nous n’avons pas insisté outre mesure. Cependant, dans un élan de courage aussi héroïque qu’insensé, nous sommes allé chercher notre SIN (Social Insurance Number, ou Numéro d’Assurance Sociale en français) qui nous permet de travailler légalement dans le pays grâce à notre PVT.

Bon allez, je m’en va soigner mon mal de gorge. Ça m’apprendra à me jeter dans la poudreuse dès la première journée à Montréal. Tout compte fait, je crois que je déteste ce pays…

The Rolling Stones – « Gimme Shelter »

NB : Nous mettrons plus de photos quand j’aurai eu le courage de chercher/trouver/déballer/brancher/charger la batterie de mon appareil photo.


Vers Vancouver

10 février 2011

Au terme de cette excellente semaine Montréalaise on s’envole pour notre destination finale, à savoir Vancouver.  Mine de rien on est pas mécontent de quitter ce climat tout pourri, à base de froid, de neige, de sloche (QUOI ?! T’AS PAS LU L’ARTICLE PRÉCÉDENT ?!), et de températures négatives avoisinant les -8000°F. On ne sait pas quand on aura de nouveau une connexion internet, donc fin de transmission jusqu’à on-ne-sait-pas-quand. Allez salut la jeunesse ! (Oui, on inclus également nos parents dans cette catégorie.)

Trent Reznor & Atticus Ross – « In Motion »